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5 mai 2018

poèmes sur une peinture de Jean Hugo : "Les joueurs de boules"

Jean Hugo, Les joueurs de boules

 

 

poèmes sur une peinture de Jean Hugo :

Les joueurs de boules

 

 

Pascal Boulanger

Avant de filer dans mon bourg breton, j'accepte la proposition de Maïthé Vallès-Bled, conservatrice au Musée Paul Valéry à Sète, de répondre par un poème à une peinture de Jean Hugo : "Les joueurs de boules".
C'est la première fois (et sans doute la dernière) que je m'exerce à ce type "d'illustration" poétique.

Pascal Boulanger
5 mai 2018

 

Sous un ciel & un soleil
dormant ici & là
des fontaines ont grandi jusqu’à midi.
Des épices sont tombées sous le vent
& sur des muletiers qui ont surmonté
les ruelles sinueuses.
Les joueurs de boules, sans déluge ni morsure,
restent immobiles sur la place.
Ils baignent dans la lumière de la présence
& sauvent le silence incertain du jour.

Pacal Boulanger

 

Jean Hugo, Les joueurs de boules

 

 

Michel Renard 

Pascal, je me suis lancé, voilà ce qu'il en est .

Michel Renard
5 mai 2018

 

Sur une place aux persiennes closes
des bâtisses muettes disputent leur éclat
à l’égoïste éther qui les écrase
et fait s’incliner monts et conifères au loin
Il est au Caire une Cité des morts mais
ces étranges citadins y voient le ciel
Le pâté de maisons de Provence
ombre des hypogées sauveurs
d’une multitude qui s’affaire ou sommeille
en guettant le reflux de la flamme
Des joueurs visent, trio sous l’astre insouciant
en pleine canicule de nu-mi-die
Le chien ajoute sa noire fourrure à l’ombre
augure du crépuscule qui vient.
 

Michel Renard

 

Jean Hugo, Les joueurs de boules

 

 

Facebook sur poésies peinture Jean Hugo jpg

 

 

Jean Hugo, Les joueurs de boules 

 

Denis Renard 

Puisqu’il y a «exercice de style», je participe ! En espérant que les contributeurs arriveront à égaliser Queneau !

Dis-moi où en quel pays et en quelle année
Nous traversions ces rues désertes, abandonnées
L’avions-nous finie ou était-ce encore la guerre ?
Souviens-toi des joueurs et du chien solitaire
Leurs boul’ lancées roulaient en ce temps suspendu 
Rêvions-nous des jours heureux, perdus ? Revenus ?
Tout semblait Sicile, escale douce et morose
Mais il demeure le pastel des bleus et des roses.

Denis Renard
23 septembre 2018

 

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